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Le co-living est aujourd’hui un terme  « à la mode ».
On co-live dès qu’un groupe vit quelques jours ensemble dans un même endroit.

Oui, mais non. 😉

Avec mon invité du jour, Gui Perdrix auteur du livre The Art Of Co-living, on revient dans cet épisode aux sources de cette tendance sociétale.

Le terme co-living a été créé en 2014, il est récent et se diffuse à la vitesse de l’éclair.

C’est quoi le Co-Living ? La définition de Gui Perdrix expert en co-living. 

Le point de départ : des gens qui se rassemblent et partagent des ressources fondamentales ( frigo, machine à laver, espace de vie commune etc. )

Gui nous explique les subtilités du Co-living originel.

• C’est un lieu au départ opéré par un tiers: une personne qui gère l’électricité, le lieu, les gens etc.
• C’est un lieu de vie. Un lieu pour grandir ensemble. ( Ce n’est normalement pas un week-end entre potes )
• Les 1ers co-livings sont certes nés dans les villes chères. 
  On peut penser que c’est un moyen d’économiser, mais Gui nous explique que ceci est un mythe, on ne co-live pas pour économiser.
• Co-liver est une expérience de vie communautaire.
  Avec ses opportunités et ses difficultés, Gui est un expert du sujet des gestions des communautés, il est passionnant. 

Le Co-living, un marché immobilier en pleine expansion ! 

Tous les gros acteurs de l’immobilier français travaillent sur ce sujet actuellement.

Pour résumer, on peut dire qu’il existe 2 types de Co-living :

1. Le Co-living inclusif, tout le monde peut y entrer.  
2. Le Co-living de niche. Tous les habitants ont un centre d’intérêt commun.

   Gui nous parle entre autres du collectif de La CASA.io , cela me donne tellement envie de goûter à cette expérience.

L’expertise de Gui nous permet de comprendre :

• Que la cible change. Le Co-living de demain sera pour des adultes avec famille et plus seulement pour des étudiants ou des nomades digitaux.
• L’importance du Design de l’Espace, pour construire des espaces de Co-living qui fonctionnent.
• L’enjeu des process pour gérer les communautés vivant dans ces espaces. 

Comment réussir à faire vivre une communauté ? 

,Gui a été lui-même opérateur, il a de plus interviewé 200 personnes pour comprendre les processus de création des communautés.

Son feedback est puissant et utile pour tous ceux qui veulent créer des communautés en entreprises, au quotidien etc.

Il nous livre ses secrets: en effet faire vivre une communauté n’est pas organique, c’est réfléchi.

🤗 – Savoir Accueillir. L’importance de l’Onboarding.
Apprenez à accueillir vraiment les nouveaux arrivants, Gui nous donne quelques astuces simples qui font la différence.

✏️ – Designer le lieu.
Une table mise au mauvais endroit peut inciter au développement de mauvaises habitudes qui pénalisent toute la communauté.
Alors qu’une pancarte claire à l’endroit adéquat, peut éviter des frustrations et tensions.

Grâce à Gui, vous repenserez à des détails que vous ne voyez plus.

📅 – Créer des rituels. Ils permettent de devenir ACTEUR de la communauté.

Comment ?
En facilitant les interactions et les communications ( calendrier partagé par ex. ). 
Avoir un Community Facilitator, Gui nous explique son rôle et nous partage des ressources.
Prévoir des Community Assembly, des moments dédiés aux échanges, des moments pensés pour la rencontre.

Il ne faut jamais oublier que faire partie d’une communauté, c’est être actif !
Le mouvement n’est pas inné … il faut souvent guider les gens dans cet apprentissage pour éviter qu’ils restent spectateurs.

On finit par une partie de l’interview que j’ai adorée !

🤯 Les écueils : les 3 erreurs mortelles pour votre communauté.

1 – Avoir une mauvaise curation.
Il est clé de bien choisir les gens qui entrent.
De savoir ce que l’on cherche, ce qu’on ne veut pas, quelles sont les valeurs communes etc …

2 – Négliger le design de l’espace.
Gui nous parle ici de la tragédie des communs.
Si l’espace n’est pas bien désigné, les communs deviennent rapidement un non-lieu …
On peut influencer les gens par le design et Gui nous explique comment. 

3 – Pousser à l’inactivité.
Le paradoxe de la communauté VS la commodité.

On a souvent envie de donner un max de choses, de mettre à disposition les meilleurs services etc.
Attention, il est crucial de trouver un équilibre: pour bien vivre, la communauté doit être active.
Si tu offres trop de services/commodité, les personnes risquent de ne plus voir l’espace comme un bien commun à faire vivre ensemble.
Il faut responsabiliser les membres de la communauté, leur donner des rôles, les garder acteurs. 

En savoir plus sur le Co-living et Gui Perdrix

Retrouvez toutes infos sur son site web : https://www.guiperdrix.com/
Jetez un coup d’œil à la ressource qu’il nous partage : « This is water » de David Foster Wallace.
Une réflexion intéressante sur la perception de nos mondes intérieurs.

Sa définition de l’Intelligence Collective ?

« Un problème ne peut pas être résolu par la conscience qui le crée.
On a besoin de faire évoluer notre conscience, on ne peut pas le faire seul, on a besoin d’interaction avec les autres. »

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