1- L’écoute 👂
Ecouter sincèrement, c’est la base.
Attention ce n’est pas juste « Je laisse l’autre parler et ensuite je parle. »
Non, je laisse l’autre parler, j’écoute attentivement, je fais attention à ce que la personne dit pour pouvoir rebondir, identifier ce qui est important pour elle, ce qui la motive etc.
Sans oublier de comprendre les signaux faibles, les signaux non verbaux …
2- La communication 📢
Une fois que j’ai écouté (sincèrement !) , il faut que je sache communiquer avec les autres et partager des messages efficacement en fonction de la situation.
« To be brutally honest ». ?
Non, pas besoin d’être brutal pour communiquer un message.
Jérôme nous invite à la douceur et à la gentillesse, dimensions bénéfiques au groupe.
Il nous invite à être assertif : c’est-à-dire à réussir à dire les choses en se respectant et en respectant l’autre, apprendre à dire non avec tact
(et il nous explique dans l’interview comment faire !)
3 – La Connaissance de soi 👀
La connaissance de soi est très importante pour pouvoir travailler avec les autres, car elle permet de poser ses limites et ainsi pouvoir être assertif.
Elle permet de ne pas tomber dans le piège de l’aliénation au groupe.
D’éviter ce syndrome du : « Je me fonds dans la masse et quelque part, je me perds. »
Ce passage est passionnant car nous avons cherché à comprendre à quel moment ce travail de la connaissance de soi commence à nuire au collectif. Jérôme nous donne une piste de réflexion riche :
« Il n’y a pas trop de connaissances de soi.
L’important est de savoir « Quel est mon mindset ?
Est-ce que je suis réglé sur moi au détriment des autres, ou est-ce que je suis réglé sur l’ouverture ? Comment on peut grandir ensemble tout en me (se) respectant ? »
J’ai adoré !
4- La confiance (💪*3)
Ici on s’attend à quelque chose de classique mais une fois de plus Jérome nous surprend. Il va très loin dans ce sujet de la confiance …
On a bien entendu :
4.1 – La confiance en soi.
Car quelqu’un qui doute tout le temps, peut être un frein pour les autres.
Il va tout le temps se poser des questions, tenter de se rassurer …
Avoir confiance en soi, ne veut pas dire être arrogant, mais juste savoir que je peux le faire, je suis capable et donc que nous sommes capables !
4.2 – La confiance aux autres.
Elle est primordiale.
Si je n’ai pas confiance aux autres et que je suis tout le temps dans la crainte d’être trahi ou que la personne ne fera pas bien son travail, je vais me fermer aux autres et être centré sur moi,
C’est la fin de l’intelligence collective
Et pour éviter cela Jérome nous partage ses bonnes pratiques pour travailler cette soft skill. ( lâcher prise, confiance en soi et optimisme … )
4.3. La confiance dans le futur
Et voilà une forme de confiance que l’on a trop souvent tendance à oublier … et pire je pense que l’on nous invite à la perdre en « consommant » de façon irréfléchie médias et flux d’informations !
Pour réussir l’intelligence collective, il faut avoir confiance au futur et garder une note d’optimisme.
Partir du principe que ça devrait bien se passer.
Même si, de manière très pragmatique, nous savons qu’il y a des choses qui peuvent ne pas se passer comme prévu.
Il faut y croire pour que cela puisse se passer.
Sans confiance dans le futur, on rentre dans la lassitude, l’inaction et le repli sur soi.
5- La curiosité 🔍
Si je suis curieux, je vais être ouvert aux autres et pas centré sur moi.
Ça qui va rendre les relations plus fluides et l’intelligence collective possible.
La curiosité permet également de voir les opportunités, parce que si l’on ferme les œillères, on ne verra rien de ce qui peut advenir.
La curiosité, c’est aussi une ouverture à l’humilité , je contribue au groupe et le groupe m’aide à évoluer en tant qu’individu.