Si vous me suivez, vous connaissez sans doute mon mot d’ordre : l’action.
Après 20 années passées à travailler comme salariée dans le secteur marketing, je passe à l’action et je crée ma propre société : co-marketons.
Sans renier les bases de mon métier, je souhaitais aller vers un marketing plus collectif, plus concret. Cinq ans plus tard, je ne regrette pas mon choix !
Je milite encore et toujours pour l’engagement collectif, en aidant mes clients à passer de la réflexion à l’action.
Dès le lancement de mon agence, j’ai tenu à inviter l’ensemble des équipes à échanger sur les projets qui m’étaient confiés.
La réflexion ne doit plus se faire uniquement de haut en bas : les équipes de terrain ont toujours des informations intéressantes à partager !
Je ne me contente plus de présentations PowerPoint en grande pompe, et c’est un véritable plaisir de pouvoir échanger avec les personnes qui font avancer l’entreprise.
Cela sublime l’expérience du marketing.
Mes clients sont ravis, j’ai envie d’aller encore plus loin.
Sophie, que veux-tu dire par « En prenant le temps, on va beaucoup plus vite » ?
Lorsqu’on se pose une question fondamentale pour l’avenir d’une entreprise ou d’une association, il faut prendre le temps de se poser pour établir un diagnostic.
La réponse « clés en mains » d’un cabinet de conseil est rarement suffisante pour passer à l’action.
Le fait de se poser permet de définir une ligne claire et d’éviter l’effet « girouette ».
C’est notamment ce que m’ont appris les différents invités de mon podcast « Les Intelligences collectives ».
Il faut aussi savoir se montrer assertif, c’est-à-dire avoir le courage de dire ce qu’on pense.
Dans un climat de bienveillance, notre interlocuteur sera prêt à entendre ce qu’on veut lui dire.
Je travaille aujourd’hui essentiellement avec des PME et des ETI.
Mais l’important pour moi, c’est que leurs dirigeants souhaitent développer la croissance autant que les équipes.
Les simples opérations de communication ne m’intéressent pas.
Après tout, il faut croire en l’humain.
Cela s’applique aussi aux collectivités et aux associations que j’accompagne, qui doivent en plus composer avec la notion de bénévolat.
En tant que responsable marketing dans le BTP, j’ai travaillé pour de grands groupes. Je maîtrise leur jargon, leur façon de penser.
Lorsqu’un dirigeant me contacte, ce n’est pas pour parler d’intelligence collective, mais pour un lancement de produit, pour accroître la notoriété de la marque ou le trafic sur son site Web.
À moi ensuite d’intégrer cette demande dans une réflexion plus large.
Quelle que soit la problématique, il est essentiel d’avoir une vision systémique et d’observer les concurrents.
C’est ce qu’on appelle communément le benchmarking. Les outils digitaux nous aident beaucoup, car ils nous permettre de mesurer, de chiffrer.
Mais l’humain reste au cœur de toute démarche de progression.
L’engagement en interne est essentiel.
Le plan d’action doit donc être élaboré en partenariat avec les collaborateurs.
Autant le dire tout de suite : une simple posture ne suffit pas.
Il faut une réelle capacité d’écoute et d’ouverture pour pouvoir intégrer les employés.
Au besoin, les dirigeants peuvent faire appel à des experts en facilitation. Ils peuvent aussi se former ou tester des actions simples au sein de leur entreprise.
Une fois la discussion achevée, il ne faut pas oublier de trancher, de décider. C’est le rôle du dirigeant ou du manager.
Il y a forcément des mécontents, car le consensus est difficile à obtenir. Mais au moins, tous les avis sont pris en compte.
Comme exprimé plus haut, il ne faut pas faire semblant.
Je parle souvent de l’inspiration, qui est une étape essentielle : on part d’une problématique pour ouvrir les esprits et mener à bien la réflexion…
Mais il faut ensuite créer un cadre propice à la discussion et à l’échange. Un cadre qui permet à tous d’être écouté, un cadre qui permet de se sentir acteur aujourd’hui pour s’engager réellement demain.
J’ai créé mon podcast « Les Intelligences Collectives » pendant le premier confinement. J’étais déjà une fidèle auditrice de podcasts, mais la création de contenus était un exercice tout nouveau pour moi, bien loin des analyses habituelles pour mes clients.
J’ai découvert qu’en communiquant sur des sujets qui m’intéressent, j’attire des gens qui me ressemblent. Cela va toute à fait dans le sens de ma quête d’authenticité.
Aujourd’hui, je fais moins de réseautage. Et les demandes que je reçois sont plus en phase avec ce que j’ai envie de faire, de partager. Après tout, nous avons déjà quelque chose en commun
D’ailleurs si cette interview vous a parlé, n’hésitez pas à me contacter !
Mon mail : sophie@co-marketons.fr